Date de publication : 29/05/2020
Il est indéniable que la taille de la poitrine peut influencer le bien-être et la confiance en soi. Les limitations vestimentaires peuvent également affecter notre moral. Pour ceux qui désirent une poitrine plus généreuse, l'augmentation mammaire par pose d'implants offre une solution. Vous vous demandez en quoi consiste cette intervention, comment elle se déroule, et quels résultats elle promet ? Toutes vos questions trouveront des réponses ici.
Sommaire :
Avant l’opération, prendre sa décision et se préparer psychologiquement
Pendant l’intervention, comment elle se présente
Après l’intervention, la période postopératoire et le résultat
1) Avant l'opération, prendre sa décision et se préparer psychologiquement :
Avant de passer le cap et d’opter pour l’augmentation mammaire en Tunisie, il faut se renseigner suffisamment sur l’opération. Il est primordial de savoir à quoi s’attendre, en termes de résultats, de moyens à investir, de convalescence postopératoire et de risques pris. Plusieurs consultations préopératoires sont donc recommandées afin de bien appréhender l’opération et de rassurer la patiente. Si la patiente a 18 ans ou légèrement plus, il est fortement conseillé de se faire suivre par un psychologue pour s’apprêter au maximum au stress de l’opération.
Le chirurgien opérant vous aidera à choisir la taille et la forme adaptées à votre morphologie. Par exemple, si vous avez une poitrine en forme de poire, alors les prothèses rondes sont idéales pour vous procurer un bombé modéré.
Il est à tout prix indispensable d’informer le médecin anesthésiste et le chirurgien sur vos antécédents médicaux et les problèmes liés à votre santé afin de mieux se préparer et éviter toutes complications possibles. Ainsi, un bilan opératoire bien étudié sur tous les angles est de rigueur, même si les risques pris sont très minimes et que les techniques chirurgicales n’ont jamais été aussi développées de nos jours.
Les prothèses mammaires sont constituées d’une enveloppe de silicone remplie de gel de silicone. L’enveloppe est à la fois lisse et rugueuse, étant ainsi adaptée à chaque mouvement effectué par le buste. La constitution de l’implant mammaire assure donc souplesse, adhérence, élasticité et résistance. De plus, le gel de silicone cohésif ne gênera, en aucun cas, la lecture des examens radiologiques. Ce premier peut ainsi épouser la forme du sein et créer un volume en osmose avec le reste du corps. Enfin, les prothèses remplies de gel de silicone donnent à la poitrine opérée une sensation de souplesse et de douceur très proche de celle de la peau.
Il existe aussi des implants de solution saline, qui est de l’eau physiologique. Ces derniers donnent ainsi une apparence plus dure et donc moins naturelle à la poitrine. Néanmoins, ils présentent un majeur avantage. Ces prothèses sont introduites sous vide puis remplies, ensuite, avec de l’eau physiologique, selon les souhaits de la patiente et uniquement par le biais d’une simple incision. Les éventuelles fuites de la solution sont naturellement assimilées par l’organisme. En somme, chaque type d’implant présente ses inconvenances et ses avantages, et c’est à la patiente, conseillée par le chirugien opérant, de choisir.
La pose d’implants en silicone ne présente aucun danger à la patiente. En effet, la texture de l’enveloppe est épaisse, imperméable et compacte. Le gel sera ainsi confiné à l’intérieur et ne pourra pas en sortir. Néanmoins, en cas de rupture, ce gel dont il est question ne se mélangera pas aux liquides physiologiques de l’organisme, et la prothèse pourra être aisément retirée.
2) Pendant l’intervention, comment elle se présente :
Cette opération est réalisée sous anesthésie générale. Les prothèses peuvent être insérées de deux manières différentes :
- Si elles sont mises derrière le muscle grand pectoral alors les douleurs sont plus intenses au niveau du thorax. Ces dernières peuvent être atténuées par des antalgiques ou des antidouleurs pris matin, midi et soir. Cette position est surtout destinée aux patientes avec une peau fine et une glande mammaire très peu importante.
- Si elles sont mises devant le muscle grand pectoral alors les douleurs seront amoindries. Celle ci est réalisée dans le cas où la patiente présente assez de peau et suffisamment de glande mammaire.
Les différentes positions adoptées dépendent de la forme du thorax, de la qualité de peau de la patiente (élasticité et adhérence) et de la quantité de glande mammaire déjà présente au sein de la poitrine.
D’une part, la position rétro-pectorale empêche la migration de la prothèse lors de la contraction du muscle, elle permet aussi d’avoir des volumes mammaires mieux contrôlés. Néanmoins, cette position rend difficile la lecture des mammographies, et rend les contours et la forme des prothèses mammaires plus perceptible tant à la vue qu’au toucher (chez les femmes minces).
D’autre part, la position rétro-glandulaire permet de bien cacher les contours et la forme de la prothèse. Elle limite le risque d’apparition d’une coque mammaire et facilite la lecture de la mammographie contrairement à la position précédente. Cependant, elle déforme le sein lors des contractions du muscle et aggrave ainsi le risque de déplacement mammaire, ce qui peut accentuer de plus belle l’espacement entre les deux seins.
Il est important de souligner que l’augmentation mammaire par le biais de prothèses peut être aussi combinée à un lifting mammaire pour obtenir un aspect final d’autant plus naturel et harmonieux. En effet, il permettra de retendre la peau des seins affaissée et privilégiera un meilleur positionnement des seins. Quant aux cicatrices, ces dernières sont discrètes. Effectivement, l’incision mesure environ 4 cm et peut être réalisée de trois manières différentes :
- via le creux des aisselles, donc la voix axillaire,
- autour de l’aréole, donc la voie sous aréolaire,
- Par la voie sous mammaire.
3) Après l’intervention, la période postopératoire et le résultat :
Trois jours après l’intervention, la douleur se transforme en tension et limite tout de mêmes certains faits et gestes tels que les mouvements amples ou le port de charges plus ou moins lourdes. Ensuite, une semaine plus tard, la plupart des gestes sont raisonnablement faisables. Après l’opération, les seins sont enflés, durs, avec une sensation d’endolorissement et d’engourdissement. Avec le temps et environ un mois plus tard, ils deviennent plus souples, plus légers, moins tuméfiés. Ils se rapprochent peu à peu de leur aspect final. Enfin, après 1 an, ils atteignent leur texture et apparence définitives. Pendant la convalescence, le port d’une brassière pour assurer un bon maintien de la poitrine est indispensable. Enfin, il faut être conscient qu'il est essentiel de réaliser des échographies et des mammographies régulièrement afin d’évaluer l’état des implants.