Date de publication : 12/04/2021
Au fil du temps, notre corps perd de son élasticité et accumule surcharge pondérale et affaissement cutané. En effet, toutes les zones du corps sont touchées et le pubis n’en est pas moins épargné. Avec l’âge ou après une perte de poids importante, cette zone forme un « mont » de graisse et de peau relâchée. Par conséquent, cet aspect inesthétique peut être corrigé par le lifting du pubis. Cette intervention chirurgicale n’est pas très lourde et se caractérise par des suites postopératoires simples.
Sommaire :
1) L’intervention : pour qui ?
2) Le lifting du pubis : comment il se présente ?
3) Les suites opératoires : comment les appréhender ?
1) L’intervention : pour qui ?
Le lifting du pubis concerne aussi bien les femmes que les hommes. En effet, à partir du moment où la personne souffre d’un surplus de gras et de peau relâchée au niveau de la zone pubienne. Alors, elle peut être candidate au lifting du pubis.
En ce qui concerne les femmes, cela est généralement dû aux grossesses et aux césariennes, sans oublier les pertes et les prises de poids soudaines et importantes. En outre, la qualité de la peau se détériore avec l’âge, cette dernière pend rendant la zone intime très inesthétique et créant par la suite des complexes.
Vous pouvez toujours commencer par prendre rendez-vous avec un chirurgien qualifié qui, lors de la première consultation, saura vous conseiller et vous diriger vers l’intervention qui vous convient, afin que vous puissiez obtenir le résultat esthétique que vous souhaitez. De nos jours, il est possible de réparer n’importe quelle imperfection physique grâce à la chirurgie esthétique, vous permettant ainsi de retrouver confiance en vous et d’avoir une meilleure image de vous-mêmes.
2) Le lifting du pubis : comment il se présente ?
Avant toute chose, il faut être au courant des différentes modalités de l’opération. Effectivement, elle peut être conjuguée à d’autres interventions. Si, par exemple, le patient ne présente pas une peau relâchée, alors il peut tout simple procéder à une lipoaspiration de la zone pubienne sans pour autant procéder à une ablation cutanée. Par ailleurs, le lifting peut aussi être associé à une abdominoplastie ou à un bodylift.
Quant à l’intervention, elle se passe en ambulatoire, c’est-à-dire que vous ne serez pas hospitalisé à la clinique. Vous pourrez donc rentrer quelques heures après l’opération. En ce qui concerne l’anesthésie, elle peut être soit locale soit générale. Tout dépend du patient et des pratiques qu’il souhaite effectuer pendant ce lifting.
La lipoaspiration est réalisée par l’intermédiaire d’une fine canule qui vous permettra donc de ne garder aucune cicatrice de la liposuccion. Puis, le chirurgien procédera à une incision engendrant la résection de l’excès cutané affaissé. Il en résulte donc une cicatrice qui peut être soit verticale soit en T. Dans ces deux cas, la cicatrice, quelle que soit sa forme, est cachée par le sous-vêtement. Les premiers jours après l’intervention, celle-ci sera de couleur rouge, marquée, gonflée et chaude, puis évoluera au fil du temps jusqu’à devenir presque invisible. Son aspect accentué s’estompera avec le temps.
3) Les suites opératoires : comment les appréhender ?
Heureusement pour vous, cette opération ne présente pas de lourdes suites opératoires. Vous n’aurez donc pas à vous forcer à rester allongée sur un lit, et vous pourrez donc reprendre une activité socio-professionnelle dès le lendemain de l’opération. Néanmoins, certaines activités sont à bannir pendant la convalescence, surtout si elles concernent directement la zone opérée. Ainsi, vous ne pourrez avoir des rapports sexuels que deux semaines après l’opération. De plus, les baignades sont interdites pendant une période minimale de huit semaines car elles peuvent engendrer une désunion cicatricielle ou une infection.
Toutefois, une bonne hygiène de vie est primordiale pour la réussite de cette phase postopératoire. Par conséquent, il faut laver la cicatrice avec du savon, puis la désinfecter et appliquer un pansement, jusqu’à une cicatrisation totale de la plaie. Cette opération doit être répétée tous les jours. Enfin, il faut veiller à maintenir la cicatrice dans un environnement sec pour éviter toute infection et macération.
4) Les complications et les risques éventuels ?
Les complications et les risques éventuels du lifting du pubis sont, certes rares, mais bien présents. Ce sont les suivants :
- les zones tuméfiées et ecchymosées liées au saignement postopératoire. Toutefois, l’hématome se résorbera avec le temps, tout seul. En outre, afin de diminuer l’aspect bleuté de la peau, il est possible d’effectuer des massages avec une crème adaptée.
- L’infection, qui est plus fréquente pour cette opération car la plaie évolue dans un milieu à proximité des bactéries et germes provenant des flores anale et vaginale. De plus, cette partie du corps est généralement très humide, ce qui augmente les risques de l’infection. Si cette dernière se produit, alors, il est toujours possible de la traiter par une prise d’antibiotiques, que votre chirurgien vous prescrira.
- Une perte de la sensibilité pubienne, puisque lors de l’ablation de l’excès de peau, il a été inévitable d’enlever aussi les terminaisons nerveuses pendant l’opération. Néanmoins, cette perte de sensibilité diminuera au fil du temps puisque les fibres nerveuses régénèrent. Il faut compter entre trois et douze mois, cela dépend de la quantité de peau enlevée et du cas du patient.
- La désunion cicatricielle, c’est-à-dire l’ouverture de la plaie après la rupture de quelques points de suture. La désunion arrive généralement lorsqu’une trop forte tension est exercée sur la peau pour, justement créer l’effet relevé, tendu et ferme du lifting.
5) Les résultats attendus ?
Les résultats sont visibles après trois mois, lorsque les hématomes s’estompent et la cicatrice n’est plus aussi proéminente. Toutefois, il faut attendre un an avant d’apprécier un résultat définitif. La durée est, certes longue, mais les cicatrices ont souvent besoin d’autant de temps pour disparaitre complétement. Si l’aspect final vous déplaît, sachez qu’il est toujours possible de faire des retouches sans que cette deuxième intervention soit aussi lourde et invasive.